Les diamants de culture sont le catalyseur de changements positifs

Selon le Gems & Jewellery Export Promotion Council, l'industrie diamantaire indienne ne s'est pas complètement rétablie en termes de demande et d'exportation de diamants polis. En outre, le marché a connu une baisse significative des exportations cette année, en raison de la diminution de la demande et des crises géopolitiques. Les sanctions contre les diamants extraits en Russie ont causé des dommages importants aux usines de taille et de polissage du pays. Toutefois, les diamants cultivés en laboratoire sont le produit qui peut facilement aider les sociétés diamantaires à traverser cette période difficile, car c'est la seule catégorie qui ne connaît pas de déclin significatif.

Différents marchés nationaux, dont l'Inde, ont vu la demande de diamants synthétiques augmenter de 25 % cette année, et ce chiffre devrait encore augmenter en 2024. Cela permet de maintenir et de créer de nouveaux emplois pour les travailleurs de l'industrie du diamant et peut constituer l'un des principaux facteurs de soutien de l'économie indienne. "Le volume des ventes de LGD pour le premier semestre de cette année financière a connu une croissance d'environ 200 % par rapport à l'année précédente... Nous avons commencé avec 40 employés et nous en avons maintenant plus de 4 000", a déclaré le directeur de l'un des plus grands producteurs indiens de LGD.

Les producteurs et les grandes entreprises indiennes ne sont pas les seuls à bénéficier de l'augmentation de la demande. Les détaillants, en particulier aux États-Unis, sont en mesure de connaître une saison fructueuse grâce aux diamants de laboratoire, même pendant la période de récession économique qui s'annonce. Même Martin Rapaport, célèbre pour son opposition à l'industrie du diamant de laboratoire, ne le nie pas. D'après le Rapaport Group, de nombreux bijoutiers poussent activement cette saison les pierres précieuses créées en laboratoire parce qu'elles permettent de réaliser des marges énormes, bien plus importantes que celles des diamants d'extraction.

Tout en aidant les bijoutiers chevronnés, les diamants artificiels sont également le facteur clé de l'ouverture ou de la réorientation d'un grand nombre d'entreprises à travers le monde. Les nouvelles concernant le lancement d'une nouvelle marque ou d'une nouvelle collection de diamants cultivés en laboratoire semblent apparaître tous les deux jours. La dernière en date est Roséate, la société créée par Pamela Cloud, ancienne directrice marketing de Tiffany, qui se lance à corps perdu dans les pierres précieuses cultivées en laboratoire. La marque, qui se concentrait auparavant sur les perles, vient de lancer sa collection de bijoux en diamants de laboratoire. Les pierres fabriquées créent de nouvelles opportunités de croissance dans tous les secteurs du marché de la bijouterie. Même Walmart travaille à l'élargissement de son offre de diamants de laboratoire après que ses ventes ont augmenté de 600 % par rapport à l'année dernière. Même si les bijoutiers locaux doivent faire face à une certaine concurrence, il peut être utile de susciter l'intérêt des gens pour le produit et de les inciter à se rendre dans les magasins physiques.

En soutenant l'industrie et en augmentant les bénéfices des détaillants, les diamants cultivés en laboratoire ont prouvé qu'ils étaient le produit qui ne perturbe pas le marché de la bijouterie, comme tant de professionnels le craignaient il y a quelques années. Au contraire, c'est le produit qui aide à construire l'ensemble du marché. Et c'est surtout aujourd'hui, en période de difficultés économiques, que notre industrie a besoin de faire confiance à un tel produit. Pourquoi s'opposer aux changements positifs, alors que vous pouvez rejoindre et développer votre entreprise avec tant d'autres bijoutiers prospères ?

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