Comment le traitement post-croissance est-il divulgué pour les diamants cultivés en laboratoire ?

The question of technology

Pendant longtemps, l'un des principaux problèmes des gemmologues a été la certification des diamants cultivés en laboratoire. Aujourd'hui, alors qu'il s'agit d'une évidence, nous sommes confrontés à la question de la distinction entre les diamants cultivés et les diamants traités.

Alors que la divulgation du traitement post-croissance dans les diamants extraits est absolument obligatoire, les rapports sur les diamants cultivés en laboratoire ne mentionnent toujours pas l'amélioration de la couleur. Les laboratoires de gemmologie ont les moyens de détecter les traitements non seulement dans les diamants extraits, mais aussi dans les diamants cultivés en laboratoire. Toutefois, les certificats n'indiquent toujours pas si un diamant a été rehaussé ou non. Pourquoi deux poids, deux mesures ?

 

La plupart des fabricants de diamants CVD s'opposent à la divulgation du traitement post-croissance parce que leur technologie ne leur permet pas de produire des pierres précieuses presque incolores sans ce traitement. La majorité absolue des diamants cultivés par CVD ont une forte teinte brunâtre dans leur forme "telle qu'elle a été cultivée". Leur principal argument est que le traitement n'est qu'une étape supplémentaire du processus de croissance du diamant.

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La question des fonds

Un diamant minier traité coûtera nettement moins cher qu'un diamant non traité présentant les mêmes caractéristiques 4C. Ainsi, en s'opposant à la divulgation de l'amélioration de la couleur des diamants cultivés en laboratoire, la plupart des producteurs de CVD tentent de maintenir le prix des diamants traités au niveau de celui des diamants cultivés.

Cependant, la culture d'un diamant incolore de haute qualité non traité coûte beaucoup plus cher que la culture d'un diamant brunâtre de basse qualité et son rehaussement. La création d'une structure cristalline parfaite sans dislocations nécessite plus de temps et d'énergie, ce qui se traduit par un coût de production plus élevé. En outre, la recherche et le développement de technologies de croissance appliquées ne peuvent être réalisés que par un nombre limité de scientifiques et nécessitent un financement important pour les salaires et les essais.

La question de la transparence

La Federal Trade Commission, la CIBJO et JVC sont d'accord sur le fait que le traitement post-culture n'est pas une partie essentielle du processus de culture et qu'il devrait donc être mentionné dans le certificat.

Bien que le traitement ne modifie pas la composition chimique globale du diamant, il peut avoir une incidence négative sur certaines de ses propriétés, telles que la densité. En outre, le coût des diamants bruts et des diamants traités diffère considérablement.

Chez LaBrilliante , nous sommes convaincus qu'une transparence totale est nécessaire à la confiance des consommateurs. Et si un diamant est un symbole de confiance, il doit le refléter. Les diamants cultivés en laboratoire et les diamants extraits sont tous deux des diamants, et nous devrions donc leur appliquer les mêmes règles.

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