Un descendant de Cartier lance une collection de bijoux en diamants cultivés en laboratoire
Quelques mois après l'annonce de la collection Brilliance de Pandora, un autre grand nom de l'industrie a lancé une ligne de bijoux en diamants cultivés en laboratoire. Oui by Jean Dousset, un arrière-arrière-petit-fils du fondateur de Cartier, est une collection de bijoux semi-personnalisés en diamant cultivé en laboratoire, vendus directement au consommateur par l'intermédiaire de la plateforme en ligne du créateur.
Cette nouvelle n'est pas une surprise. Dousset a lancé sa plateforme en ligne Oui l'année dernière pendant le lockdown. Le site web propose une variété de bagues de fiançailles, y compris des options à budget moyen qui commencent à environ 3 000 dollars par pièce. La mission de la marque du créateur est de perpétuer l'héritage de la joaillerie et d'attirer de nouveaux groupes de consommateurs. Les bagues de fiançailles en diamant cultivé en laboratoire semblaient être la prochaine étape logique pour l'entreprise, puisque beaucoup considèrent ces pierres précieuses comme la principale innovation dans l'industrie de la bijouterie au cours des dernières années.
Avec l'introduction de la collection de bagues en diamant créé en laboratoire, l'entreprise de M. Dousset s'ouvre encore davantage aux consommateurs dont le budget est limité. "L'objectif de Oui a toujours été de rendre les bijoux de haute qualité plus accessibles, sans avoir à sacrifier la qualité, la personnalisation ou le poids en carats désiré", explique la créatrice. Par exemple, la bague de fiançailles de la collection Oui coûtera presque la moitié du prix d'une bague comparable avec un diamant minier.
De l'autre côté de l'allée, les responsables de la marque Cartier n'ont pas l'intention de commencer à utiliser des diamants cultivés en laboratoire dans leurs bijoux. Si, selon certaines rumeurs, la mise en œuvre d'une mêlée cultivée en laboratoire pourrait faire l'objet de discussions au siège de la société, les pierres centrales ne sont pas sur la table, du moins dans un avenir prévisible.
Dans le récent rapport "State of Fashion Watches and Jewellery" de Business of Fashion et McKinsey, Cyrille Vigneron, dirigeant de Cartier, affirme que les consommateurs rejetteront les bijoux en diamants artificiels en raison du manque d'histoire qui les sous-tend. Cependant, de plus en plus de marques haut de gamme tendent à ne pas être d'accord, car elles adoptent cette tendance en plein essor.
M. Dousset, qui travaille dans le secteur de la joaillerie depuis près de trente ans, est convaincu que "les messages ciblés ainsi que les grandes marques de créateurs qui adoptent et légitiment les diamants cultivés en laboratoire finiront par venir à bout" des idées fausses. Avec ses diamants de qualité supérieure cultivés en laboratoire et certifiés par le GIA, le descendant du grand Louis-François Cartier entend tenir sa promesse de traçabilité, de personnalisation et, désormais, d'accessibilité financière.
Chez LaBrilliante, nous sommes ravis de cette annonce, car elle indique une fois de plus que l'industrie accepte les diamants cultivés en laboratoire, ce qui est très probablement lié à la demande des consommateurs. Bien qu'il y ait encore des détaillants qui hésitent, de plus en plus de grands noms sont prêts à offrir des diamants artificiels comme option supplémentaire pour les personnes qui avaient l'habitude de sacrifier le bijou de leurs rêves pour rester dans les limites de leur budget. Ces personnes disposent désormais d'une solution parfaite et nous sommes ravis de participer à ce changement.