Les diamants cultivés en laboratoire envahissent le marché de la mode

Les diamants artificiels sont un produit unique, fruit de la rencontre entre l'industrie de la bijouterie et les réalisations scientifiques. Il n'est donc pas surprenant qu'ils puissent exister dans plusieurs domaines à la fois. Alors que certaines grandes entreprises utilisent des pierres cultivées en laboratoire pour créer des œuvres d'art uniques et exquises, d'autres les promeuvent auprès d'un public plus large avec des articles de masse. Après le succès des collections de bijoux de Pandora, de plus en plus de détaillants attirent les clients à petit budget avec des produits créés en laboratoire.

Bien que De Beers ait annoncé sa décision de se retirer du marché des diamants de laboratoire de qualité gemme, de nombreux autres géants de la joaillerie ne semblent pas soutenir cette idée. Signet a enregistré une croissance de 14 % de son chiffre d'affaires dans le secteur de la bijouterie de mode après avoir augmenté ses apports en diamants de laboratoire dans ce segment. Cette augmentation s'est avérée être une grande source de marge pour l'entreprise, alors que les ventes globales ont chuté de 9,4 %. Signet a vendu pour 864 millions de dollars de bijoux contenant des diamants cultivés en laboratoire au cours de l'exercice précédent, et ce chiffre ne devrait que croître cette année, car l'entreprise s'efforce d'avoir plus d'articles LGD dans son segment de la mode. "Dans la mode, nous voyons une piste significative pour l'expansion des LGD... Ces pièces de mode LGD ont une valeur de transaction plus de deux fois supérieure à celle des pièces non LGD, avec des marges attrayantes", a déclaré Gina Drosos, PDG de Signet.

Les détaillants américains ne sont pas les seuls à augmenter activement leur offre de produits de mode cultivés en laboratoire. Pandora, le plus grand détaillant au monde, continue d'introduire ses bijoux sur de nouveaux marchés. Ce mois-ci, l'entreprise a commencé à s'emparer de l'UE en lançant ses collections de diamants cultivés en laboratoire au Danemark. Après la dernière augmentation de 17 % des ventes de bijoux en diamant de laboratoire, le PDG de Pandora, Alexander Lacik, prévoit de poursuivre l'introduction de ces articles dans d'autres pays européens. Dans le même temps, l'horloger suisse indépendant BA111OD, qui se consacre à la création de montres plus abordables mais toujours considérées comme luxueuses, a présenté ses nouveaux modèles sertis de diamants de laboratoire. Chaque montre habillée pour dames Chapter 6 est ornée de 60 gemmes artificielles sur la lunette et est disponible pour environ 1 300 dollars, ce qui est une véritable aubaine pour une montre fabriquée en Suisse.

"Nous devons saisir les opportunités qu'offrent les diamants cultivés en laboratoire pour repousser les limites du design et ouvrir le monde de la haute joaillerie à un marché plus large", déclare le détaillant de luxe Lily Arkwright. Les gemmes fabriquées peuvent servir à la fois les segments de la mode et de la mariée. S'ils ont déjà prouvé leur utilité pour les grandes entreprises en augmentant leur chiffre d'affaires même en période de crise, ils attirent également davantage de clients dans les magasins indépendants. En proposant un diamant de 2 ou 3 carats dans leur bague de fiançailles pour la moitié du prix d'un diamant minier d'un carat, de nombreux bijoutiers sont encore en mesure d'augmenter leurs ventes. LaBrilliante souhaite vous aider dans cette démarche. N'hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos demandes !

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